Journal des Arts #33 : Journal d’un insoumis, Jerry Lewis, Nuri Drup

Journal des Arts #33 : Journal d’un insoumis, Jerry Lewis, Nuri Drup

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Journal dun insoumis

 

Il a 18 ans, il a pris une année sabbatique pour écrire un livre sur la réforme de l’enseignement en Tunisie. Une réforme qui urge. Pourtant, on a vu rarement les élèves s’exprimer dessus. Il s’agit de Mehdi Cherif, qui a voulu être la voix des insoumis, comme le dit le titre de son livre : « Réflexions d’un élève insoumis, ma contribution à la réforme de l’éducation ».

 

Pourtant issu du système éducatif français, c’est au bout de discussions avec ses amis que Mehdi a décidé d’écrire sur l’éducation en Tunisie avec du recul.

 

Jerry Lewis nest plus

 

Jerry Lewis, n’est plus, il nous a quittés ce dimanche à l’âge de 91 ans. Jerry Lewis est le comique qui excellait dans le burlesque. Aimé par les Français et la critique française qui voyait en lui un génie, les Américains ne le prenaient pas pour un vrai artiste.

 

Pourtant le nom de Lewis a été associé aux plus grands noms comme celui de Martin Scorsese pour avoir joué dans son film « La danse des pantins » avec Robert de Niro. Il a également joué dans le film d’Emir Kusturica « Arizona dreams » avec Johnny depp et Faye Dunaway. Parmi ses films connus, il y a » Jerry et Mister love » ou « Le tombeur de ces dames », il a réalisé « The Bellboy » en 1960, et « The nutty professor » en 1963, deux films où il a transgressé les codes, enchaîné les gags, et nargué le réalisme. Jerry Lewis avait un alter ego qui l’a accompagné durant des années, « Dean Martin », le duo a été à l’affiche de dizaines de films.

 

Acteur, réalisateur il était aussi l’homme qui se battait pour rassembler des fonds pour la recherche contre la maladie de la dystrophie musculaire. Lewis a créé le Téléthon américain pour rassembler 1,5 milliard de dollars.

 

Il était « le plus grand cinéaste politique américain des années 1960 » selon Godard et « un maître et un homme remarquable. » selon Scorsese.

 

Drup d'Amine Nuri

 

Des rythmes locaux, africains, avec du dub et une variation de styles… C’est le premier album d’Amine Nuri qui sort avec la rentrée et prolonge l’été.

 

Amine Nuri a déjà travaillé avec des groupes tunisiens connus, mais il commence à peine une carrière solo.